Le 22 janvier 2024, la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) a relayé sur son site Internet un communiqué dans lequel elle se félicite que « le cap des 6.000 contrats d’assistants médicaux signés vient d’être franchi ».
À ce stade, la Cnam estime que « l’étape intermédiaire vers l’objectif de 10.000 assistants médicaux recrutés d’ici fin 2024 a été atteinte ». C’est pour faire face au manque cruel de médecins généralistes sur le territoire français que ce dispositif a été lancé en 2019. Objectif : redonner du temps médical au praticien pour qu’il se concentre pleinement sur les soins apportés à ses patients, en déléguant à l’assistant médical les missions de nature administrative, ains que celles liées à la préparation et au déroulement de la consultation ou encore d’organisation et de coordination. Ces contrats sont partiellement subventionnés par l’Assurance maladie à hauteur, avant un montant de l’aide qui se situe entre 18.000 euros (pour un mi-temps) et 36.000 euros (pour un temps plein) la première année, entre 13.500 euros et 27.000 euros la deuxième année, et entre 10.500 euros et 21.000 euros la troisième année.
La mise en place de ce financement « est conditionnée à l’atteinte d’objectifs atteignables de prise en charge de patients supplémentaires, qui restent stables dans le temps et ne sont pas réévalués », réaffirme la Cnam dans sa note d’information.
Dans un autre message rendu public le 25 janvier dernier, la caisse interpelle les médecins pour inciter à recourir au titre emploi service entreprise (Tese). Proposé gratuitement par l’Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales (Urssaf), le Tese permet aux médecins libéraux au régime des BNC (bénéfices non commerciaux) « de réaliser gratuitement et facilement les formalités sociales liées à l’embauche et à l’emploi de salariés », peut-on lire.