Dans une communication diffusée le 16 février 2024, l’Assurance maladie annonce, notamment, l’entrée en vigueur des premières revalorisations des tarifs appliqués par les masseurs-kinésithérapeutes.
Cette mesure, applicable depuis le 22 février, résulte des dispositions de l’avenant 7 à la convention nationale de la profession signée, en juillet dernier, par l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (Uncam), la Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR) et le syndicat Alizé. Conformément à cet avenant, les actes pratiqués par les kinés ont été augmentés de 3 %. Depuis le 22 février, il faut débourser 2,21 euros par acte dans les départements métropolitains (contre 2,15 euros précédemment) et 2,43 euros dans les départements ultramarins (au lieu de 2,36 euros). Si on se réfère à l’avenant, les revalorisations se poursuivront par étapes jusqu’à la fin de la convention en 2027. En parallèle à cette première évolution tarifaire, la Cnam indique qu’une « nouvelle nomenclature plus descriptive et en adéquation avec l’activité des masseurs-kinésithérapeutes » est désormais en place. Depuis le 22 février, la facturation à taux plein de deux actes le même jour sera possible, sous réserve de respecter trois conditions : les actes doivent relever de deux prescriptions distinctes autour de deux pathologies différentes, ils doivent concerner deux zones anatomiques distinctes et la rééducation doit être réalisée lors de deux séances séparées. En outre, l’Assurance maladie rappelle que les masseurs-kinésithérapeutes peuvent facturer des actes de télésoins TMK et des indemnités kilométriques (IK) « montagne » quand le cabinet d’exercice ou le domicile du patient se situe en zone montagneuse.