Dans un communiqué publié le 23 février 2021 sur l’espace de son site Internet dédié aux médecins, l’Assurance maladie apporte aux professionnels de santé des recommandations autour de l’organisation de la vaccination contre la Covid-19 auprès d’une partie de leur patientèle. Depuis le 25 février, les médecins libéraux sont, en effet, autorisés à administrer, dans leur cabinet médical, le vaccin AstraZeneca aux patients de 50 à 64 ans atteints d’une ou plusieurs comorbidités (obésité, insuffisance cardiaque, insuffisance rénale chronique, diabète…). En amont de l’administration de la première dose, les médecins libéraux sont invités à « dresser la liste » de leurs patients éligibles en se connectant au portail AmeliPro, munis de leur carte de professionnel de santé (CPS). Un « tutoriel détaillant les étapes à suivre pour identifier l’ensemble des patients concernés » est à leur disposition. À la suite de chaque vaccination effectuée, le praticien est tenu de l’enregistrer via le téléservice Vaccin Covid ouvert à tous les médecins, ajoute l’Assurance maladie. Le nom du vaccin doit être impérativement indiqué « afin d’assurer la traçabilité sanitaire et le suivi de la consommation réelle des doses distribuées », rappelle le communiqué, qui précise que les médecins toucheront 5,40 euros pour chaque patient inscrit dans le fichier. Enfin, une dernière partie fait référence à la facturation de l’acte de vaccination. Pour une consultation ou une visite médicale préalable à l’administration du vaccin effectuée en métropole, le médecin doit facturer avec le code VAC d’une valeur unique de 25 euros. Un montant qui atteint 29 euros dans les départements et régions d’Outre-mer (Drom). Il est précisé que ces tarifs comprennent « la première injection si elle est réalisée dans le même temps ». En revanche, c’est « le code INJ d’une valeur de 9,60 euros (en métropole et dans les Drom) » que le médecin doit facturer « lorsque l’injection vaccinale est réalisée ».
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