Le 17 février 2021, le comité de crise sur les délais de paiement a publié son premier baromètre trimestriel sur les délais de paiement. Ce sondage, réalisé en décembre dernier avec le concours de l’institut BVA auprès d’un échantillon représentatif de 600 entreprises de toutes tailles, révèle que l’allongement des règlements de facture reçus en novembre (par rapport au même mois de 2019), constaté par 13% des entreprises sondées, a surtout été le fait des petites et moyennes entreprises (TPE). Si 81% des répondants désignent globalement les structures de moins de 250 salariés comme étant principalement responsables de ces retards, ils citent en première position celles qui ont moins de 10 salariés (54%). Il faut dire que ces entreprises ont été particulièrement frappées par la crise économique engendrée par l’épidémie de Covid-19. Les répondants pointent ensuite du doigt les PME (qui emploient entre 10 et 249 salariés) qui, selon eux, ont été la source de 27% des retards de paiement en novembre dernier. Le comité note que les pratiques qualifiées de « non coopératives » se sont d’abord concentrées sur l’émission des bons de commande en régularisation après la réalisation de la prestation (évoquée par 9% des dirigeants interrogés). Suivent ensuite, à égalité (8%), le délai excessif dans la validation du travail réalisé et la modification unilatérale de fait d’un des éléments du contrat.
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