Le 4 juin 2024 était signée la nouvelle convention médicale organisant les rapports entre les médecins libéraux et l’Assurance maladie.
Via une communication publiée le 27 juin sur son site Internet, la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam) livre un aperçu de l’impact de ce texte, entré en vigueur le 22 juin, sur l’aide à l’emploi d’un assistant médical. Pour rappel, ce dispositif – lancé en 2019 pour faire face au manque de médecins généralistes sur le territoire français – vise à alléger la charge administrative du praticien pour qu’il se consacre pleinement aux soins de ses patients, l’assistant se voyant notamment confier des tâches administratives ou des missions liées à la préparation et au déroulement des consultations. « Pour encourager les médecins à employer davantage d’assistants médicaux, la nouvelle convention prévoit l’augmentation immédiate pour les nouveaux contrats de plus de 5 % du montant de l’aide pérenne attribuée dès la première année », note la Cnam. Ainsi l’aide est relevée à 19 000 euros pour un contrat à mi-temps en première année (contre 18 000 euros avant la nouvelle convention médicale) et à 38 000 euros dans le cadre d’un temps plein (contre 36 000 euros auparavant). Désormais, ces montants atteignent respectivement 14 000 euros (au lieu de 13 500 euros) et 28.000 euros (27 000 euros précédemment) en deuxième année, tandis que l’aide passe de 9 000 euros à 9 450 euros pour un tiers d’équivalent temps plein (ETP). La Cnam prévient que « pour les contrats signés avant la convention médicale 2024, l’augmentation a lieu à la date anniversaire du contrat ». La nouvelle convention acte, par ailleurs, un assouplissement du nombre de patients supplémentaires à prendre en charge pour bénéficier de l’aide et l’ouverture, sous conditions, de deux options de financement d’un second assistant médical.