Dans une décision publiée au Journal Officiel (JO) du 1er août 2024, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a dévoilé le dernier barème indicatif des prix des terres agricoles.
Celui-ci détaille, département par département, la valeur vénale moyenne – hors taxes et frais d’acte non compris – des parcelles non bâties (terres labourables, prairies naturelles et vignes) vendues l’an dernier. Concernant les terres labourables et les prairies naturelles libres de tout bail ou dont le bail est résilié dans l’acte de vente, affichant une superficie supérieure ou égale à 70 ares, les prix à l’hectare s’étalent pour l’année 2023 entre 320 euros dans la Montagne corse (Haute-Corse) et 80 790 euros en régions fruitières de Solies-Pont et de Fréjus (Var).
Concernant les prix des terres agricoles louées totalement ou en partie en 2023 et affichant un seuil inférieur à 70 ares, ils vont de 850 euros par hectare pour les terres les moins chères (à savoir celles situées dans le Marais breton, en Vendée) à 17 310 euros par hectare pour les plus chères (dans le Pays de Caux, en Normandie). Pour ce qui est des prix des vignes à la vente, la valeur vénale pour les transactions faites l’année dernière a atteint une valeur plancher de 4 euros en moyenne dans plusieurs départements : c’est le cas de l’appellation Côtes de Bourg en Gironde, Beaujolais et Beaujolais village en Saône-et-Loire ou encore Touraine en Indre-et-Loire. En revanche, c’est le célèbre bassin viticole de Pomerol, en Gironde, qui affiche le prix à l’hectare le plus élevé, à 7 000 euros en moyenne.