L’Institut national de la propriété industrielle (INPI) a dévoilé, le 6 novembre 2024, une étude inédite consacrée aux petites et moyennes entreprises (PME, qui emploient entre 10 et 249 salariés) et aux entreprises de taille intermédiaire (ETI, de 250 à 4 999 salariés) françaises ayant déposé des brevets entre 2019 et 2023.
Les données reflètent un dynamisme croissant de leur stratégie de protection de leurs innovations et leur capacité d’investissement en recherche et développement (R&D). Au cours de la période étudiée, « la dynamique des dépôts de brevets à l’INPI ou à l’Office européen des brevets (OEB) connaît une croissance de 12 % (…), ce qui témoigne d’un environnement favorable à l’innovation », notent les auteurs. « En moyenne, les entreprises françaises obtiennent un brevet pour 2,6 millions d’euros investis en R&D », poursuivent-ils.
Du côté des ETI, le ratio s’élève à un brevet pour 7,5 millions d’euros investis, quand celui pour les PME atteint un brevet pour 3 millions d’euros investis. Toujours selon l’étude de l’INPI, près des trois quarts (77 % exactement) des demandes des ETI et environ deux tiers (67 %) des demandes des PME sont étendues à l’international, ce qui « souligne leur volonté d’accéder à de nouveaux marchés ». Cette internationalisation est principalement tournée vers les « marchés asiatiques », où les ETI et les PME « constatent des opportunités de croissance, ce qui renforce leur position sur la scène mondiale et soutient leurs ambitions d’innovation à grande échelle », peut-on lire.