29 novembre 2024, la Caisse autonome de retraite des médecins de France (Carmf) a diffusé un dépliant à destination des praticiens libéraux affiliés nouvellement parents pour leur exposer les prestations auxquelles ils peuvent prétendre, tant auprès de la Carmf que de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM).
Concernant les femmes médecins, la Carmf les invite fortement à déclarer leur accouchement au service cotisant. Ce faisant, elles peuvent, sous conditions, faire l’acquisition de points de retraite dans les régimes de base (« 100 points supplémentaires accordés au titre du trimestre civil au cours duquel survient l’accouchement »). Dans le même temps, elles peuvent « bénéficier d’une exonération d’un semestre de cotisations avec attribution de deux points » si elles cessent leur activité pour congé maternité pendant au moins 90 jours et font parvenir à la Carmf « avant le 31 mai de l’année suivante un certificat médical, établi par le médecin traitant », indique le document de deux pages. Y figurent également les règles en matière de détermination de la classe de cotisation annuelle, de versement des indemnités journalières (IJ) et de durée d’indemnisation. Dans la partie relative aux prestations de la CPAM, il est rappelé que les femmes médecins conventionnées (PAMC secteur 1 ou 2) ou conjoint collaborateur de PAMC qui interrompent leur activité pour cause de maternité ont droit, si elles le justifient, à une allocation forfaitaire de repos maternel, à des IJ versées par l’assurance maladie et à l’avantage supplémentaire santé. En complément de ces aides, les professionnels de santé ont droit à une aide financière conventionnelle complémentaire de la CPAM : elle est versée « en une seule fois pour le congé paternité au titre des 25 jours » et « chaque mois pour le congé maternité et adoption », précise le dépliant.