Dans un communiqué commun, diffusé le 3 mars 2025, l’Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales (Urssaf) et le Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI) annoncent le déploiement, en collaboration avec la Caisse générale de Sécurité sociale (CGSS) de la Réunion, de plusieurs mesures d’urgence pour accompagner les employeurs et travailleurs indépendants affectés par les effets du cyclone Garance, qui a durement frappé l’île fin février.
En premier lieu, l’Urssaf explique que « les employeurs qui se trouvent dans l’incapacité temporaire de soumettre leurs déclarations en raison des dommages causés par les intempéries ne seront pas pénalisés ». Concrètement, ils peuvent solliciter l’organisme pour demander le report de leurs échéances de cotisations, « via la mise en place d’un délai de paiement », sans subir de pénalités ni de majoration de retard, précise l’Urssaf. Pour bénéficier de cette faveur, les principaux intéressés peuvent soit passer par leur espace sécurisé (en se rendant successivement sur les onglets « Messagerie », « Une formalité déclarative » et « Déclarer une situation exceptionnelle (catastrophe naturelle, incendie…) »), soit joindre directement l’Urssaf par voie téléphonique en composant le 3957 (service gratuit + prix d’appel). De leur côté, les travailleurs indépendants qui se trouvent dans la même situation ont également la possibilité de demander le report de leurs échéances de cotisations grâce à la mise en place d’un délai de paiement. Ils peuvent passer par les mêmes canaux que les employeurs s’ils utilisent la procédure sur Internet. En revanche, la ligne téléphonique à contacter est le 3698 (option 0). Enfin, les travailleurs indépendants peuvent solliciter, sous conditions, l’aide d’urgence aux actifs victimes de catastrophe et d’intempéries portée par le CPSTI. D’un montant maximum de 2 000 euros, « elle vise à répondre aux besoins les plus urgents des travailleurs indépendants actifs impactés, du fait de l’atteinte de leurs locaux professionnels, de leurs outils de production, voire de leur résidence habituelle si celle-ci est en lien direct avec l’entreprise », peut-on lire.