Dans une note mise en ligne le 11 février 2025 sur son site Internet, la Caisse autonome de retraite et de prévoyance des infirmiers, masseurs kinésithérapeutes, pédicures-podologues, orthophonistes et orthoptistes (Carpimko) livre à ses affiliés les bonnes pratiques à suivre en cas de réception d’une mise en demeure de sa part.
La Carpimko explique d’entrée que l’envoi de ce courrier de réclamation signifie que les auxiliaires médicaux libéraux visés sont redevables de cotisations antérieures à celles dues pour l’année en cours et doivent régulariser leur situation. À défaut, les professionnels de santé en infraction risquent de perdre leurs droits. Ils ne peuvent pas, par exemple, bénéficier du versement d’une indemnité journalière (IJ) en cas d’arrêt de travail de plus de 90 jours, ni voter lors élections futures du Conseil d’administration. De même, leurs ayants droit ne peuvent pas prétendre aux prestations du régime invalidité-décès. C’est pourquoi la Carpimko invite ses affiliés à réagir sans tarder. D’abord, elle leur conseille de « consulter le détail des sommes dues et les années concernées via le service en ligne ‘Mon solde’ » depuis leur espace personnel. Elle les appelle ensuite à « régler dans les meilleurs délais la somme exigée via le service en ligne ‘Payer mes cotisations’ ou par virement ». Les montants à régler intègrent à la fois les cotisations non payées à date, mais aussi les majorations de retard, avertit la Carpimko. « Sans règlement de votre part, votre dossier est confié à un commissaire de justice (huissier) qui procède aux mesures de saisie nécessaires », prévient-elle encore. Pour éviter ces désagréments, elle propose enfin aux auxiliaires médicaux libéraux d’opter pour le prélèvement automatique.