Dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2019, qui doit être adopté définitivement en décembre, les députés ont donné à l’unanimité, , le 26 octobre 2018, le feu vert à la création à l’échelle nationale de 4.000 postes d’assistants médicaux. Les profils recherchés seraient plutôt ceux « d’aides-soignants cherchant une reconversion », a indiqué la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn lors du vote de l’amendement en séance publique.
Cette mesure, qui entre dans le cadre du plan « Ma santé 2022 » présenté mi-septembre par Emmanuel Macron, vise à « redonner du temps » aux médecins, en particulier à ceux exerçant dans des zones désertifiées. Outre la mise à jour de dossiers médicaux, les assistants auront en charge l’aide à l’accueil, la vérification de l’état des vaccinations ou encore l’aide aux examens complémentaires. Avec cet amendement présenté par le gouvernement, les députés ont aussi validé l’objectif de couvrir l’ensemble du territoire en communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) d’ici trois ans. Les CPTS associent des professionnels libéraux de santé de toutes spécialités, exerçant en individuel, en cabinet de groupe, en maison ou centre de santé, voire en établissement d’hébergement de personnes âgées dépendantes (Ehpad), en vue d’améliorer la prise en charge des patients dans une zone délimitée.