Le Plan de réduction des tensions de recrutement, dévoilé le 27 septembre 2021 par le premier ministre Jean Castex à l’occasion d’un déplacement à Châtellerault (Vienne), contient un volet réservé à la formation professionnelle des salariés des petites et moyennes entreprises (PME). La réforme gouvernementale de 2018 avait exclu ces sociétés employant de 51 à 300 salariés du bénéfice des fonds de formation mutualisés, financés par les cotisations employeurs. Elles devaient donc mobiliser leurs propres finances, à l’instar des plus grandes. Le nouveau plan prévoit que les PME soient de nouveau éligibles au fonds de mutualisation de la formation. À ce titre, l’État a décidé de leur octroyer « immédiatement » une enveloppe exceptionnelle de 600 millions d’euros pour former leurs salariés d’ici la fin de l’année 2022. Cette rallonge des crédits du fonds national pour l’emploi (FNE) doit, selon l’exécutif, permettre de former l’an prochain « 350.000 salariés supplémentaires ». Dans le détail, cet argent va servir à financer 50.000 formations « longues » de 400 heures en moyenne et 300.000 heures formations « courtes » de 40 heures en moyenne.
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