Une étude de la banque publique d’investissement Bpifrance, intitulée « Chef.fe d’entreprise, chef.fe de famille » et rendue publique le 25 novembre 2021, nous apprend que 79% des dirigeants de petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaires (ETI) affirment être « satisfaits de la manière dont ils concilient leurs vies familiale et entrepreneuriale ». Sur les 1.640 répondants, 21% se déclarent même « très satisfaits ». Plus de la moitié (51%) des personnes interrogées estiment qu’il est « facile de parvenir à cet équilibre ». Ils sont prêts des deux tiers (65%) à affirmer que « c’est notamment grâce au soutien de leur famille que leur entreprise a pu connaître un tel niveau de développement ». Toujours selon l’enquête, « les objectifs économiques apparaissent prioritaires aux yeux du dirigeant et l’emportent sur les considérations d’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle ». En conséquence, 93% des sondés avouent qu’ils « rencontrent ainsi des difficultés à répondre à leurs obligations entrepreneuriales et familiales, dont 36% souvent ». À tel point que 42% des dirigeants de PME et ETI déclarent « essuyer souvent ou tous les jours des reproches de leur famille quant au temps consacré à leur entreprise ». Pis : près d’un quart (23%) abandonnent des projets stratégiques « afin de ne pas nuire à leur vie de famille ». Dans un souci de conciliation des deux sphères, « 74% des dirigeants interrogés préfèrent préserver une certaine étanchéité entre leur vie personnelle et professionnelle », expliquent les auteurs. « Cette tendance s’observe notamment avec la décision de 71% des dirigeants de ne pas remettre en question la gestion de leur entreprise après la naissance d’un enfant », donnent-ils en exemple.
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