Le 4 avril 2022, le conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes (Ordremk) a relayé une information selon laquelle certains kinésithérapeutes salariés pouvaient, depuis le 1er avril de cette année, se voir attribuer mensuellement la prime « Ségur2 », calculée sur la base de l’ancienneté. L’Ordremk précise que pour y prétendre, le professionnel de santé doit répondre à trois conditions. Tout d’abord, il lui faut « avoir un contrat à durée déterminée (CDD) ou un contrat à durée indéterminée (CDI) » ; ensuite, il doit exercer son activité « en temps complet ou partiel » ; enfin, le kinésithérapeute est tenu d’officier « au sein d’un établissement de santé ou médico-social ». Pour un salarié à temps complet, le montant de cette prime « Ségur 2 » s’étale entre 52 et 70 euros brut mensuel, comme cela est relayé dans le Bulletin Officiel Santé, Protection sociale et Solidarité du 31 mars 2022 (page 179 et suivantes). Dans le détail, un kinésithérapeute salarié peut prétendre à 52 euros brut mensuel s’il justifie d’une ancienneté allant jusqu’à 3 ans. Pour une ancienneté de 4 à 14 ans, la prime atteint 58 euros brut mensuel. Elle est portée à 62 euros brut mensuel pour une ancienneté de 15 à 20 ans. Au-delà de 20 ans d’ancienneté, le professionnel de santé a droit à 70 euros brut mensuel. L’Ordremk rappelle, par ailleurs, que « la prime ‘Ségur2’ est proratisée pour les salariés à temps partiel et s’ajoute aux rémunérations brutes des bénéficiaires ». Il précise aussi qu’elle « donne lieu à une mention distincte sur le bulletin de salaire ».
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