D’après une étude, menée par Opinionway pour la startup Remoters, qui propose des services de recherche de logements en dehors de France, et publiée le 7 juin 2022, plus d’un tiers (35%) des 409 dirigeants d’entreprise d’au moins vingt salariés interrogés estiment le recours au télétravail depuis l’étranger pour une période allant au total de trois semaines à quelques mois comme étant possible, quand 60% pensent le contraire. Ils sont même 14% à déclarer avoir déjà mis en place ce mode de travail. Parmi la minorité de patrons qui attribuent des bénéfices au télétravail hors de nos frontières, 14% évoquent la motivation supplémentaire que cela procure à leurs salariés et 11% affirment qu’il permet de fidéliser les collaborateurs. Pour 12%, c’est un facteur de renforcement de l’attractivité de l’entreprise. Mais dans le même temps, ils exposent deux limites principales à l’organisation du travail à distance depuis l’étranger. D’abord, 27% des chefs d’entreprise sondés pensent que toutes les catégories de collaborateurs ne peuvent pas travailler de cette façon. Ensuite, ils sont 17% à indiquer que le télétravail à l’étranger n’est possible que dans la limite d’un faible décalage horaire, inférieur à trois heures.
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