Le Baromètre santé 360 sur la thématique de la prévention-santé, réalisé par Odoxa pour France Info et Le Figaro Santé, et publié le 8 juillet 2019, révèle que plus des deux-tiers (70%) des médecins qui ont entendu parler du service sanitaire, instauré pour les étudiants en santé à la rentrée universitaire 2018, permettra de familiariser les Français à la prévention. Ils sont même 56% à estimer que « cette démarche aura des conséquences positives à moyen terme sur l’état de santé des Français », selon cette étude. Il est important de noter que si le service sanitaire reste peu connu de la majorité de nos concitoyens, 37% des praticiens interrogés avouent « ne pas savoir précisément de quoi il s’agit ». Une méconnaissance (48%) qui existe aussi au sujet du plan national sur la prévention, présenté il y a quelques mois par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Parmi les médecins qui expriment un avis, près des deux-tiers (61%) considèrent que ce plan sera efficace. Au palmarès des comportements de prévention qu’ils recommandent, les médecins placent en première position l’arrêt de la consommation de tabac (77%), devant la pratique régulière d’une activité sportive (36%) et la limitation de la consommation d’alcool (25%). Toujours selon cette étude, 88% des praticiens sondés estiment qu’il est « plus efficace d’améliorer la prévention » que de soigner les gens lorsqu’ils sont malades. Si 84% d’entre eux jugent que la solution passe par une meilleure rémunération des personnels soignants pour débloquer du temps à la prévention, ils rejettent massivement une participation financière accrue des patients (59%) ou une prise en charge par des acteurs privés de type start-up (67%).
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