Dans un communiqué diffusé le 25 mai 2020, le ministère du Travail confirme, qu’à partir du 1er juin prochain, les entreprises devront payer une part du chômage partiel si elles souhaitent continuer à en bénéficier. À compter de cette date, l’État et l’Unédic (l’organisme paritaire qui pilote le système d’indemnisation des demandeurs d’emploi) ne rembourseront plus que 85% du salaire net versé par les employeurs à leurs salariés placés en activité partielle (contre une prise en charge à 100% jusque-là), et toujours dans la limite de 4,5 Smic. Si rien ne change pour les salariés, les employeurs qui maintiennent leurs effectifs en chômage partiel devront désormais s’acquitter de 15% de ce dispositif très largement déployé durant la crise du nouveau coronavirus. « Elles seront remboursées de 60% du salaire brut, au lieu de 70% précédemment », explique le communiqué. Ces mesures, prises « afin d’accompagner la reprise de l’activité économique », doivent encore être précisées et mises en œuvre par décret après adoption d’un projet de loi au Parlement. En revanche, les secteurs d’activité ne pouvant reprendre au 1er juin conserveront une prise en charge totale du chômage partiel par l’État et l’Unédic. Sont notamment concernés les emplois liés à l’hôtellerie-restauration, au tourisme ou à la culture.
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