Mettre le serious gaming au service des patients, l’approche originale de Drago pour accompagner les traitements longs et assurer que les plus jeunes maintiennent la prise de médicament en s’amusant.
Développée par cinq allergologues, Drago est une application gratuite destinée à soutenir les patients allergiques en cours de désensibilisation.
Créée en novembre 2019 par cinq médecins du Centre-Val de Loire, l’application Drago propose un accompagnement ludique pour les patients allergiques suivant un traitement de désensibilisation. Disponible sur l’App Store et Google Play, son objectif est d’améliorer l’adhésion au traitement.
Le concept de Drago repose sur un avatar, un petit dragon, qui évolue en fonction de la régularité du patient dans la prise de son traitement. L’application offre des jeux courts et éducatifs, comme des quiz, pendant la prise des médicaments. Elle a été conçue pour permettre de créer un rituel autour de la prise du traitement, notamment via l’envoi de notifications pour rappeler la prise de médicament. En plus d’être un compagnon de poche, chaque patient peut personnaliser son petit dragon avec des accessoires, disponibles en fonction de la régularité de son traitement.
En moins de cinq ans, Drago a prouvé son efficacité en améliorant le taux d’adhésion au traitement jusqu’à 80 %, là où la moyenne européenne pour les traitements médicaux stagne à 40 %. Fin 2023, l’application comptait plus de 12 000 utilisateurs.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, d’ici 2050, la moitié de la population mondiale pourrait être touchée par des allergies. En réponse à ce constat, Drago envisage de s’adapter à d’autres maladies chroniques nécessitant une observance rigoureuse du traitement telles que la rhinite et/ou la conjonctivite et/ou l’asthme.
Lancée en 2019, en pleine crise sanitaire, Drago a réussi à se faire une place sans utiliser de publicités ou de ventes intégrées pour se financer. Le développement initial a été soutenu par une première levée de fonds de 200 000 euros, comprenant un prêt de la BPI, des financements participatifs et des investissements personnels des cinq médecins créateurs.