L'évolution des marchés financiers a donné naissance à une solution d'épargne novatrice : l'unité de compte indicielle. Ce support d'investissement, accessible via l'assurance-vie et la retraite, permet aux épargnants de suivre les performances des marchés financiers de manière simple et transparente*.

Une unité de compte indicielle est un support d'investissement dont l'objectif est de reproduire fidèlement l'évolution d'un indice boursier de référence. Imaginez un miroir qui refléterait précisément les mouvements d'un ensemble d'actions ou d'obligations, comme le CAC 40 par exemple. Cette réplication permet aux épargnants d'investir indirectement dans un large panel d'actifs financiers, sans avoir à les acheter individuellement.

Comment se construit une unité de compte indicielle ? 

La première chose, c’est de choisir un indice boursier. Par exemple, le CAC 40 regroupe les 40 plus grandes entreprises françaises, chacune ayant un poids différent dans l'indice selon sa capitalisation boursière. Lorsque vous entendez que "le CAC 40 a progressé de 1 %", cela signifie que la valeur globale de ces 40 entreprises, selon leur pondération, a augmenté de 1 %.

Le CAC 40 est l'indice boursier le plus connu en France, mais il en existe de nombreux autres dans le monde : le S&P 500 qui suit les 500 plus grandes entreprises américaines, le NASDAQ-100 spécialisé dans la technologie, le MSCI World qui englobe les principales entreprises des pays développés, ou encore le FTSE 100 qui représente les plus grandes sociétés britanniques.

Pour construire une unité de compte qui reproduit la performance d’un indice boursier, les sociétés de gestion ont développé deux méthodes :

  • la réplication “physique”, qui consiste à acheter des actions de chaque entreprise composant l'indice, en respectant scrupuleusement leur pondération (par exemple, si Airbus représente 4 % du CAC 40, ils investissent 4 % des fonds dans les actions Airbus et ainsi de suite pour toutes les entreprises de l’indice); 
  • et la réplication “synthétique”, plus complexe, qui fait appel à des contrats financiers appelés "swaps". Au lieu d'acheter directement les actions, la société de gestion passe un contrat avec une banque d'investissement. Cette banque s'engage à reproduire exactement la performance de l'indice, sans que la société de gestion ait besoin de détenir physiquement les actions.

Les avantages majeurs

L'unité de compte indicielle présente plusieurs atouts significatifs :

  • Une diversification naturelle : en répliquant un indice, l'épargne est automatiquement répartie sur différents secteurs et zones géographiques, limitant ainsi les risques liés à un investissement trop concentré.
  • Une transparence accrue : la composition de l'indice étant publique, l'épargnant sait précisément où son argent est investi.
  • Une liquidité attractive : ces supports permettent généralement d'investir ou de désinvestir rapidement, offrant une flexibilité appréciable dans la gestion de son épargne.
À retenir : Comparaison avec les autres supports d'assurance-vie
À la différence des fonds en euros qui garantissent votre capital et des fonds euro-croissance**, qui le garantissent à terme, les unités de compte indicielles n'offrent pas de garantie en capital. En contrepartie, elles proposent un potentiel de performance plus élevé en suivant fidèlement les marchés financiers. Elles peuvent constituer ainsi un complément aux supports garantis dans une stratégie d'épargne diversifiée à long terme.

* Les unités de compte sont des supports d’investissement permettant d’investir l’épargne dans des supports financiers variés, comme des actions, des parts de sociétés ou encore de fonds communs de placement (actions de Sicav...). L’investissement sur les supports en unités de compte, qui suivent les évolutions des marchés financiers, présente un risque de perte en capital.

** Fonds euro-croissance : c’est un support d’investissement de nouvelle génération, entre fonds en euro et supports en unités de compte. Les versements sont garantis à l’échéance que vous choisissez (minimum 10 ans). En contrepartie, une partie des versements est investie sur des actifs plus risqués, offrant une perspective de rendement supérieure à celle du fonds en euro. À noter : il existe un risque de perte en capital avant l’échéance de la garantie. Un rachat partiel diminue proportionnellement la garantie. Un rachat total met fin à la garantie.

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