D’après une enquête de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME, qui représente les sociétés de moins de 250 salariés), publiée le 7 décembre 2021, plus d’un tiers (34%) des dirigeants de petites et moyennes entreprises (PME) et de très petites entreprises (TPE) interrogés envisagent « une hausse généralisée des salaires » l’année prochaine. Toutefois, ils sont presque autant (36%) à ne pas l’envisager, les autres affirmant ne pas avoir tranché sur le sujet. Toujours selon les réponses des patrons de TPE-PME sondés, « les hausses de rémunération envisagées se feront en majorité (61%) en rognant sur la marge des entreprises concernées, seuls 40% des dirigeants se disant résolus à augmenter leurs prix de vente ». Alors que la pénurie de main-d’œuvre affecte certains métiers, comme l’hôtellerie-restauration, une majorité (58%) de chefs d’entreprise sondés (tous secteurs confondus) affirment redouter qu’une société concurrente ne vienne débaucher leurs salariés. Pour éviter cela, près d’un répondant sur trois a proposé des hausses de salaires à ceux qui pourraient partir, expliquent les auteurs de l’étude, dans près d’un cas sur trois (31%). Dans cette même stratégie, ils sont 67% à avoir « amélioré les conditions de travail », tandis que 23% ont instauré de nouveaux dispositifs, comme la participation aux bénéfices ou l’épargne salariale.
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