Dans une communication publiée sur son site Internet le 5 mars 2003, Bercy affiche sa solidarité envers les entreprises dont l’activité est pénalisée par l’épidémie du coronavirus (rebaptisé Covid-19). Le texte fait état de « mesures de soutien au cas par cas aux entreprises qui rencontreraient des difficultés sérieuses ». Parmi ces mesures figurent notamment « le report d’échéances sociales et/ou fiscales (Urssaf, impôts) », la possibilité de recourir au chômage partiel (qui permet aux salariés d’être indemnisés par l’entreprise grâce à une aide de l’État), « l’obtention ou le maintien d’un crédit bancaire via Bpifrance, qui se portera garant de tous les prêts de trésorerie dont les entreprises pourraient avoir besoin » ou, « le cas échéant, un plan d’étalement de créances avec l’appui de l’État et de la Banque de France ». Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, et sa secrétaire d’État, Agnès Pannier-Runacher, ont également « demandé aux grands donneurs d’ordre de faire preuve de solidarité vis-à-vis de leurs fournisseurs et sous-traitants qui pourraient avoir de plus en plus de mal à s’approvisionner et à respecter les délais de livraison ». Concernant les aides économiques, les professionnels peuvent être accompagnée par le référent unique de la Direction régionale de la consommation, de la concurrence, du travail et de l’emploi (Direccte) de leur région, celui des chambres de commerce et d’industrie (CCI) ou des chambres de métiers et d’artisanat. Bercy indique les coordonnées de ces référents sur son site Internet.
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