L’aide financière exceptionnelle, versée à l’employeur par l’État pour le recrutement d’un apprenti ou d’un salarié en contrat de professionnalisation, subit un sérieux coup de rabot.
Un décret, paru au Journal Officiel (JO) du 23 février 2025, fixe désormais son montant maximum, au titre de la première année d’exécution du contrat, à 5 000 euros pour les petites et moyennes entreprises (PME) et les très petites entreprises (TPE). Cela se traduit par une baisse de 1 000 euros de l’aide pour les PME et les TPE employant un étudiant en formation pour un diplôme de niveau 5 (bac +2) à 7 (bac +5), dans le cadre des contrats signés à compter du 24 février 2025 et conclus jusqu’au 31 décembre prochain.
Pour les contrats signés entre le 1er janvier et le 24 février derniers, les entreprises continuent de bénéficier du coup de pouce d’un montant de 6 000 euros. À noter que les grandes entreprises – celles qui comptent 250 salariés et plus – ne touchent plus que 5 000 euros par embauche.
Le décret met toutefois en lumière une exception à la nouvelle règle : lorsque les apprentis sont reconnus en situation de travailleur handicapé, l’aide maximum est là aussi maintenue à 6 000 euros, et ce, quelle soit la taille de l’entreprise. Dans ce cas précis, l’enveloppe reste cumulable avec les autres aides spécifiques dont bénéficie ce public.
Le texte rappelle que, pour percevoir l’aide versée automatiquement tous les mois par l’Agence de services et de paiement (ASP), l’employeur doit transmettre le contrat à l’opérateur de compétences (OPCO) désigné dans les six mois suivant sa conclusion.