Un décret, publié dans le Journal Officiel (JO) en date du 21 février 2025, acte l’abaissement du plafond des revenus pris en compte pour le calcul des indemnités journalières de la Sécurité sociale (IJSS) versées aux salariés du privé en arrêt de travail.
Actuellement, la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) – ou la Mutualité sociale agricole (MSA), pour les salariés relevant du régime agricole, eux aussi concernés par cette nouvelle règle – verse, à compter du quatrième jour d’arrêt de travail, une indemnité journalière (IJ) de base à hauteur de 50 % du salaire journalier de base (SJB, qui correspond à 1/91,25 du montant des trois derniers mois de rémunération antérieurs à la date de l’interruption de travail), dans la limite de 1,8 fois le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic).
Au 1er avril prochain, le plafond sera ramené à 1,4 fois le Smic. Sachant que le Smic mensuel brut est fixé à 1 801,80 euros depuis le 1er novembre 2024, le montant maximal des IJ s’établira à 41,47 euros brut par jour à partir du 1er avril, au lieu de 53,31 euros brut d’ici là. Cela représentera donc pour le salarié une perte maximale de 11,84 euros brut par jour d’arrêt de travail.