L’administration fiscale a dévoilé, via une actualité publiée au Bulletin officiel des Finances publiques-Impôts (BOFiP-Impôts) du 17 janvier 2024, les seuils et les limites de déduction des frais supplémentaires engagés par les travailleurs non-salariés (TNS) qui perçoivent des bénéfices non commerciaux (BNC) et qui se trouvent dans l’impossibilité de prendre leurs repas à leur domicile, du fait de leurs horaires, de l’éloignement de leur lieu d’habitation ou de déplacements professionnels.
Le fisc précise tout d’abord que, pour les revenus perçus en 2023 (déclarés en 2024), les TNS peuvent déduire un montant forfaitaire de 5,35 euros TTC par repas pris au domicile. Pour rappel, ce montant s’élevait à 5,20 euros en 2023. Le BOFiP-Impôts ajoute que la limite au-delà de laquelle la dépense d’un repas pris hors du domicile est considérée comme excessive est de 20,70 euros TTC en 2024 (ce plafond atteignait 20,20 euros TTC en 2023). Le montant de déduction autorisé des frais supplémentaires de repas correspondant à la différence entre la limite d’exonération et la valeur forfaitaire du repas pris à domicile, il en ressort qu’il s’élève cette année à 15,35 euros (soit le résultat de l’opération 20,70 euros – 5,35 euros) par repas pris sur le lieu d’exercice de l’activité professionnelle, fait savoir l’administration fiscale.
En 2023, le montant maximum de déduction atteignait 15,20 euros. Attention : ces frais de repas doivent être appuyés d’un justificatif. En d’autres termes, il faut veiller à bien conserver la facture ou la note du restaurant prouvant la dépense.