D’après une étude de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) – qui dépend du ministère du Travail et de l’Emploi -, publiée le 11 décembre 2024, les femmes dominent largement le paysage du travail à temps partiel en France.
Alors que le phénomène concerne 17,4 % des salariés en 2023, plus des trois quarts d’entre eux (77 % exactement) sont du genre féminin. « Les hommes ont plus souvent recours au temps partiel lorsqu’ils sont jeunes alors qu’à l’inverse, les femmes en font plus souvent usage après 55 ans », constate par ailleurs la Dares.
Outre l’âge, les motifs de recours au temps partiel varient aussi de manière sensible selon le sexe. Alors que les hommes mentionnent davantage l’absence d’opportunité de trouver un emploi à temps complet (34,3 %, contre 23,5 % pour leurs homologues féminines), les femmes « évoquent plus souvent la nécessité de s’occuper d’enfants ou de proches (42,9 %) », précise-t-elle.
Autre enseignement de l’enquête : « Près d’un tiers des salariés à temps partiel (31,2 %) travaillent moins de 24 heures par semaine répartis sur moins de cinq jours. Ils sont plus que la moyenne en CDD ou en intérim, jeunes ou seniors ». On apprend aussi que « les jeunes, hommes ou femmes, ont plus souvent recours au temps partiel pour suivre des études ou une formation ». Toujours selon la Dares, parmi les seniors, « les hommes sont plus souvent à temps partiel pour disposer d’un revenu d’appoint, pour avoir du temps libre ou pour raison de santé ou de handicap », tandis que « pour les femmes, les deux principaux motifs invoqués sont le fait d’avoir du temps libre et de ne pas trouver un emploi complet ».