Les problématiques énergétiques et de coûts pèsent, en cette rentrée, sur les dirigeants des petites et moyennes entreprises (PME) et des très petites entreprises (TPE). Selon le dernier baromètre trimestriel publié le 29 septembre 2022 par l’institut d’études économiques Rexecode et Bpifrance le Lab, près d’un tiers (35%) des patrons de TPE-PME témoignent d’une nette détérioration de leur trésorerie au cours des trois derniers mois. Seuls 11% des responsables interrogés indiquent avoir constaté une amélioration de leur situation financière sur cette même période. Face à cette situation morose, dont ils anticipent la poursuite dans les mois à venir, les intentions d’investissement continuent de reculer. D’après l’étude, 53% sondés comptent investir en 2022. Un pourcentage en repli par rapport au 2ème trimestre 2022 (55%) et au 3ème trimestre 2021 sur un an (58%). « Il y a désormais plus de chefs de PME-TPE qui estiment que leurs dépenses d’investissement seront en baisse cette année (29% d’entre eux) qu’en hausse (26%) », s’alarment les auteurs. Par ailleurs, 88% des répondants prévoient de réévaluer leurs prix de vente à cause de l’augmentation des intrants hors énergie ; et 33%, du fait du coût élevé de l’énergie. Ils sont 37% à déclarer vouloir relever leurs prix en raison des hausses de salaires accordées. Le baromètre nous apprend que « 61% des dirigeants prévoient d’augmenter la rémunération de leurs collaborateurs en 2022 » (c’est onze points de plus par rapport à février dernier). Ceux qui l’envisagent ont pour objectif de fidéliser leurs collaborateurs (70% des répondants) tout en préservant leur pouvoir d’achat (pour 62% d’entre eux), d’après les résultats de l’enquête.
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