Les micro-entrepreneurs (la nouvelle appellation des autoentrepreneurs depuis 2016) recourent plus fréquemment à un média social qu’à un site Web.
C’est ce que révèle une enquête sur l’usage de l’informatique, des technologies de la communication et le commerce électronique dans les entreprises de moins de dix personnes occupées (TIC‑TPE) et affichant moins de 2 millions de chiffre d’affaires (CA), relayée le 1er février 2024 par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
Alors que l’immense majorité (82 %) des microentreprises implantées en France ont accès à Internet pour un usage professionnel, 44 % des répondants représentant ces structures déclarent faire usage des réseaux sociaux (de type Facebook ou LinkedIn), des blogs d’entreprise ou microblogs (par exemple X, ex-Twitter) ou encore des sites de partage de contenu multimédia (YouTube, Instagram, Pinterest, Snapchat…), constate l’Insee.
En revanche, seules 37 % de ces entreprises affirment utiliser les sites Internet comme principaux canaux de communication. Parmi les microstructures sondées, 42 % indiquent « avoir un profil, un compte ou une licence d’utilisateur sur au moins un réseau social », peut-on lire. L’étude révèle que la présence des microentreprises sur ces plateformes a été « accentuée par la crise sanitaire de 2020 ».
Ainsi, plus d’un tiers (36%) déclarent « avoir développé ou intensifié leur usage des médias sociaux de manière temporaire ou permanente à la suite de la pandémie ». Autre enseignement : la présence sur les réseaux sociaux des microentreprises dotées d’Internet varie grandement selon le secteur d’activité. Celles qui officient dans l’hébergement et la restauration disent à 66 % faire usage des médias sociaux pour promouvoir leur établissement et informer leur clientèle. À l’inverse, les petites entreprises dont l’activité concerne les transports, l’entreposage ou encore la construction y ont bien moins recours (entre 22 % et 28 %), souligne l’Insee.