Selon le Panel d’observation des pratiques et conditions d’exercice en médecine générale, publié le 22 janvier 2020 par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), quatre généralistes de moins de 50 ans sur cinq utilisent chaque jour les trois principaux outils de la e-santé : le dossier patient informatisé (DPI), le logiciel d’aide à la prescription (LAP) et la messagerie sécurisée de santé (MSSanté). En revanche, seuls 48% de leurs confrères âgés de 60 ans ou plus s’en servent, constatent les auteurs de cette étude menée conjointement par la Drees, les observatoires régionaux de la santé (ORS) et les unions régionales des professions de santé-médecins libéraux (URPS-ML) des régions Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) et Pays de la Loire. Si le DPI est le plus couramment utilisé par les jeunes généralistes (97%), seulement un praticien sur cinq reconnait que les résultats de ses consultations sont correctement codés dans le dossier. Pis : un médecin sur dix ne sait pas quel système de codage il utilise. Par ailleurs, ils ne sont qu’un quart à déclarer héberger les données de santé de leurs patients sur une plateforme locale ou régionale, ou encore chez un hébergeur agréé pour les données de santé (HADS). Toujours selon cette étude, « les médecins exerçant avec d’autres médecins généralistes, ceux agréées comme maître de stage, ceux faisant partie d’une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) et ceux disposant d’un secrétariat, ont une utilisation plus poussée des outils de e-santé ».
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