La Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) a diffusé, le 30 avril 2019, les bénéfices non commerciaux (BNC) perçus en 2017 par les 104.655 praticiens libéraux en exercice. Après deux années de stagnation, les revenus moyens enregistrent une hausse de 1,48% en euros courants par rapport à 2016 (+ 0,45% en euros constants avec une inflation de 1,03%). En 2017 – année d’application des hausses tarifaires de la nouvelle convention -, les médecins généralistes ont déclaré en moyenne 77.243 euros de BNC (+ 1,57% par rapport à 2016). « Dans le détail, les revenus des généralistes de secteur 1 augmentent moins que ceux de secteur 2 (respectivement + 1,49% et + 1,75%) », précise la CARMF. De leur côté, les spécialistes affichent des revenus moyens de 111.161 euros, en hausse de 2%. Avec, à la clé, de très forts écarts selon les spécialités.
Parmi celles connaissant une forte augmentation de rémunération figurent la radiologie / imagerie médicale (+ 5,16%), la cardiologie (+ 3,22%) ou encore la pneumologie (+ 2,75%). Les baisses les plus conséquentes concernent les gastro-entérologues (- 2,9%), les rhumatologues (- 1,2%), et les anesthésistes (-1,1%). Enfin, d’autres disciplines s’illustrent par des progressions importantes de leur BNC, mais sur des effectifs réduits (+ 8,3% chez les anapaths, +1 % en cancérologie ou + 14,5% en médecine nucléaire).