Dans une communication publiée le 3 janvier 2022 sur son site Internet, l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP) a diffusé la nouvelle version de son guide « pour la continuité des activités de la construction en période d’épidémie de coronavirus Sars-Cov-2 ». Face à la déferlante du variant Omicron, et dans la foulée de la publication du nouveau protocole sanitaire en entreprise du ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, le document intègre l’obligation, pour les chefs d’entreprise du bâtiment et des travaux publics (BTP), de recourir jusqu’au 21 janvier prochain à trois jours de télétravail minimum par semaine, « pour les postes qui le permettent » (voire quatre jours, quand cela est possible). L’OPPBTP objecte toutefois que ce mode d’organisation est « nécessairement de portée limitée dans le BTP ». Par ailleurs, l’organisme de prévention « rappelle l’importance primordiale, face aux risques traditionnels des chantiers, d’assurer la présence sur chantier d’équipes complètes, y compris l’encadrement managérial et technique ». Outre le rappel des gestes barrières (port du masque, distanciation minimale, aération des locaux…), l’OPPBTP précise que, « dans les lieux de pause et les vestiaires qui peuvent être source de promiscuité, les mesures qui avaient été prises dès les premières vagues retrouvent toute leur utilité afin de préserver la santé de chacun et d’assurer la continuité de l’activité : roulement des horaires, écrans barrières… ». Enfin, il indique que l’isolement des cas contact n’est plus une obligation pour les personnes vaccinées. En revanche, celles-ci sont tenues de se soumettre à un contrôle par test « à J+2 et J+4 après la date du dernier contact » avec la personne testée positive. En revanche, « les personnes ne bénéficiant pas d’un schéma vaccinal complet doivent s’isoler pendant sept jours pleins », ajoute l’OPPBTP.
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