C’est officiel : les pharmaciens qui le souhaitent peuvent, depuis le 7 septembre 2019, proposer des actes de téléconsultation médicale depuis leurs officines. L’arrêté portant approbation de l’avenant n°15 à la convention nationale pharmaceutique a été publié au Journal Officiel du 6 septembre 2019. Cet avenant, signé le 6 décembre 2018 par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) et l’Assurance Maladie, précise d’abord les conditions d’organisation d’un acte. Le pharmacien doit mettre à disposition le plateau technique nécessaire à la réalisation de la téléconsultation entre le patient et le médecin (qu’il se charge de contacter), ainsi que l’équipement nécessaire à la vidéotransmission et à « la bonne installation des patients ». Par souci de confidentialité, l’acte doit avoir lieu dans un local fermé et équipé a minima d’un stéthoscope connecté, d’un otoscope connecté, d’un oxymètre et d’un tensiomètre. L’avenant revient ensuite sur la contrepartie financière offerte aux pharmaciens volontaires. Pour s’équiper, ils bénéficient d’une aide de l’Assurance maladie : le montant forfaitaire est fixé à 1.225 euros la première année, puis à 350 euros les années suivantes. La réalisation d’un moins une téléconsultation par an permet d’y avoir droit. Le texte prévoit également une participation forfaitaire au temps passé à l’organisation de la téléconsultation, en fonction du nombre d’actes réalisés. Trois montants sont prévus : 200 euros (de 1 à 20 téléconsultations par an), 300 euros (entre 21 et 30 par an) et 400 euros (plus de 30 téléconsultations par an).
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