Chef d'entreprise
Salariés
23.02.2024

Plus de deux tiers des télétravailleurs font des heures supplémentaires non rémunérées 

Le travail à distance, devenu la norme pour un certain nombre de travailleurs depuis la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus, ne garantit pas toujours une meilleure qualité de vie au travail.

D’après l’enquête « People at Work 2023 », menée par ADP Research Institute (un spécialiste en gestion de paie et RH) auprès de plus de 32.000 actifs dans dix-sept pays et dévoilée le 30 janvier 2024, près de sept télétravailleurs français sur dix (68 % des 1.912 figurant dans le panel total) déclarent effectuer des heures supplémentaires non rémunérées, contre 56 % pour ce qui concerne leurs collègues tricolores travaillant uniquement sur site. Les auteurs de l’étude font remarquer que si ce chiffre reste « conséquent », il s’affiche « en baisse par rapport à l’année précédente » (76 % en 2022). « Les travailleurs à distance donneraient en moyenne à leurs employeurs l’équivalent de 7,66 heures supplémentaires non rémunérées effectuées sur leur temps libre chaque semaine, comparé à la moyenne de 5,06 heures pour ceux qui exercent sur site », peut-on ainsi lire. Selon la même source, 51 % des travailleurs à distance français interrogés avouent « envisager de faire des heures supplémentaires non payées pour sécuriser leur emploi, contre 26% des collaborateurs en présentiel ». Ces heures supplémentaires sans rémunération additionnelle sont réalisées au quotidien, « soit en commençant leur journée de travail plus tôt ou en se déconnectant plus tard, en prenant des pauses raccourcies, ou en restant disponibles en dehors des horaires de travail habituels afin de toujours répondre présents », nous apprend l’enquête d’ADP Research Institute.

De plus, 68 % des salariés français travaillant à distance affirment « ressentir du stress au moins une fois par semaine, contre 69 % pour les collaborateurs sur site ». Et si, au niveau mondial, près des deux tiers des télétravailleurs (67 %) disent se sentir soutenus par leur direction en matière de santé mentale au travail (une proportion qui atteint 59 % pour leurs collègues sur site), « ils sont seulement la moitié en France (52 %) à considérer recevoir de l’aide de la part de leur manager dans ce domaine (contre 41 % des salariés en présentiel) », est-il encore précisé. 

Sources :
Profession libérale
TNS
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