Dans son dernier baromètre trimestriel dédié aux petites et moyennes entreprises (PME), réalisé en partenariat avec Bpifrance le Lab et publié le 19 novembre 2019, l’institut d’études économiques Rexecode révèle que « 47% des dirigeants de PME pensent que les changements climatiques et environnementaux affecteront moyennement à fortement leur activité d’ici cinq ans ». De plus, ils « anticipent un impact globalement négatif sur les coûts financiers mais positif sur l’attractivité de leur entreprise et neutre sur le chiffre d’affaires ». En revanche, 45% des dirigeants prévoient un impact faible à nul, quand 8% ne se prononcent pas. Et si la prise de conscience est importante, près de deux dirigeants interrogés sur trois (64%) concèdent ne pas avoir mis en place d’actions ou une stratégie pour s’adapter à l’impact des dérèglements environnementaux. Le manque de temps (cité par 36% des PME) arrive en première position parmi les raisons avancées, devant l’absence d’alternative technologique (31%) et le manque d’intérêt ou de connaissances sur le sujet (31%). Quant aux dirigeants qui sont déjà passés à l’acte, ils sont 68% à dire l’avoir fait « en premier lieu par sensibilité personnelle » ; 61% déclarent avoir agi « par volonté de valoriser l’image de leur entreprise ». Dans les faits, c’est sur la gestion des déchets que portent principalement les efforts des PME mobilisées (63%), davantage que sur les changements de technologie et/ou d’organisation de leur production (49%) ou la prise en compte de la dimension environnementale dans leur offre (48 %).
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