Un décret, paru au Journal Officiel du 5 mars 2021, autorise les pharmaciens, les infirmiers et les sages-femmes libéraux à participer à la campagne de vaccination contre le nouveau coronavirus. Ces professionnels de santé peuvent procéder à des injections sur les personnes désignées comme prioritaires par la Haute Autorité de santé (HAS). Pour rappel, il s’agit des individus de plus de 75 ans, des plus de 50 ans souffrant de comorbidités et des adultes à très haut risque. Le texte prévoit que les pharmaciens peuvent également « prescrire les vaccins (…) à toute personne », excepté à celles qui présentent un trouble de l’hémostase et aux femmes enceintes. L’ensemble des professionnels de santé peuvent aussi « administrer les vaccins (…) à toute personne, à l’exception des personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un des composants de ces vaccins ou ayant présenté une réaction anaphylactique lors de la première injection ». Cette condition s’applique également aux infirmiers, qui peuvent vacciner sans supervision les vaccins à vecteur viral comme celui d’AstraZeneca. Ils doivent, en revanche, s’assurer « qu’un médecin puisse intervenir à tout moment » pour ceux à ARN messager (c’est le cas des vaccins de Pfizer ou de Moderna). En revanche, les infirmiers, eux, ne peuvent pas prescrire le vaccin.
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