Le 10 juin 2024, l’avenant 1 à la convention pharmaceutique était signé entre la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (Uncam).
Dans une communication rendue publique le 5 septembre dernier, la Caisse nationale de l’Assurance Maladie (Cnam) détaille les montants de la série de rémunérations sur objectifs de santé publique (Rosp) exceptionnelles introduites par le texte. Les professionnels de santé remplissant ces objectifs pourront percevoir, en cumulé, jusqu’à 950 euros par officine.
Pour cette année, les montants s’élèvent à 400 euros pour un entretien auprès de patients atteints de maladies chroniques (asthme, cancer…) ; à 250 euros dans le cas où le nombre de kits de dépistage du cancer colorectal remis en officine augmente de 10 % par rapport à 2023 ; à 100 euros pour l’aménagement des locaux adaptés pour le dépistage d’infections urinaires ; à 100 euros dès la première substitution d’un hybride et d’un biosimilaire ; à 50 euros pour la réalisation d’un test rapide d’orientation diagnostique (Trod) angine au sein de l’officine ; et à 50 euros pour la réalisation d’au moins un accompagnement de femmes enceintes. Le versement de ces Rosp exceptionnelles interviendra au premier semestre 2025.
Par ailleurs, la Cnam annonce qu’une augmentation est également mise en œuvre « au sein des Rosp Bon usage des produits de santé (Rosp BUPS) à compter de 2024 ». Ainsi, si le pharmacien se connecte « au minimum une fois par semaine pendant 46 semaines au cours de l’année civile » à l’outil ASAFO (alerte sécurisée automatisée aux fausses ordonnances), il touchera 100 euros. Une somme de 200 euros lui sera versée s’il atteint un niveau déterminé dans le cadre d’une démarche écoresponsable. De plus, la Rosp BUPS sera complétée à hauteur de 50 euros « pour l’utilisation d’une boîte aux lettres (BAL) organisationnelle en plus de la messagerie santé sécurisée (MSS) », informe la Cnam.