Une étude réalisée par la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) – qui représente les sociétés de moins de 250 salariés -, et publiée le 28 septembre 2020, traduit les sombres prévisions des dirigeants de très petites entreprise (TPE) et de petites et moyennes entreprise (PME) pour les six derniers mois de l’année. Près de la moitié (47%) des 1.950 personnes interrogées entre le 9 et le 21 septembre derniers, estiment que la pérennité de leur entreprise est « au moins potentiellement » menacée par la crise engendrée par l’épidémie de Covid-19. Un peu moins de six sur dix (58%) anticipent une baisse de leur chiffre d’affaires au cours du second semestre, qu’ils expliquent, à une écrasante majorité (80%) par un tarissement de la clientèle. En conséquence, un dirigeant de TPE-PME sondé sur cinq (21%) envisage de diminuer ses effectifs d’ici décembre prochain. Une proportion qui grimpe à 49% dans le secteur de l’hôtellerie-restauration. Autre source d’inquiétude : le « mur de la dette ». L’étude du syndicat patronal nous apprend que « depuis le début de la crise, plus de la moitié des répondants ont bénéficié d’un report de charges fiscales et sociales (57%) et 54% du prêt garanti par l’État (PGE) ». Mais « parmi ceux-ci, 28% estiment ne pas être en capacité de rembourser ces charges et 34 % auront des difficultés à rembourser le PGE », précise la CPME.
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