Le 14 novembre 2024, Annie Genevard, la ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt, a diffusé un communiqué de presse dans lequel elle donne des précisions sur son plan de soutien aux élevages touchés par la fièvre catarrhale ovine (FCO).
Les éleveurs qui subissent les conséquences sanitaires et économiques de la FCO peuvent prétendre à une aide d’urgence dans le cadre d’une enveloppe globale de 75 millions d’euros. Ce dispositif se traduit, en premier lieu, par le déploiement d’une avance destinée aux élevage ovins et bovins frappés par la FCO de stéréotype 3 (FCO-3). C’est dans ce cadre que FranceAgriMer a ouvert, le 18 novembre, un guichet pour permettre aux éleveurs le souhaitant de demander l’avance sur indemnisation.
Celle-ci vise « à prendre en charge les surmortalités liées à la FCO-3 observées sur les cheptels d’ovins et bovins de plus d’un an dans les exploitations touchées par la maladie (exploitations confirmées foyers) sur la période du 5 août au 30 septembre 2024, pour les pertes liées à la FCO-3 sur cette période, sur la base de forfaits par animal », explique l’établissement national des produits de l’agriculture et de la mer dans une note parue le 15 novembre. Le téléservice, ouvert jusqu’au 6 décembre à 14 heures (heure de métropole), permettra aux éleveurs de bénéficier, sous conditions, d’une avance équivalente à 30% du montant de l’aide. Mais le ministère de l’Agriculture a fait savoir, le 14 novembre, que le fonds d’urgence est également étendu aux élevages touchés par la FCO de stéréotype 8 (FCO-8). Les exploitants concernés devront se tourner vers le Fonds national de mutualisation du risque sanitaire et environnemental (FMSE) en début 2025. Autre annonce gouvernementale : l’extension de la vaccination gratuite contre la FCO3 à tout le territoire pour les bovins, avec la commande par l’État de 2 millions de doses vaccinales supplémentaires.